La jument de Iasvana, attelée à un attelage non pas des plus légers, parvint sur les terres de Cernex le plus rapidement possible.
La médecin et Bertrande étaient brinquebalée sur les routes de ce début d'été. Le soleil brillait haut et fort : l'accouchement donnerait des sueurs.
Les mèches du chignon de Iasvana s'étaient échappées et encadrait son visage déterminé : cette héritier, ou cette héritière viendrait dans un bon jour !
Le convoi s'arresta, et Iasvana descendit rapidement. Elle prit sa besace de médecine et jeta une regard à Bertande, un peu perdue : elle n'était jamais venue ici...
- Pourriez vous me conduire jusqu'à vostre maitresse ?
Azalée devait estre dans une chambre, présupposa la jeune femme. Elle imagina que la duchesse n'avait pas pensé à faire fabriquer un siège d'accouchement et donc que cela se ferait "à l'ancienne". Pourvu que tout se passe bien ! Tellement de femmes mouraient en couche !